dimanche 29 mai 2016

Arsène Folazur

Heureusement, le spectacle ne dure qu'une heure, sinon, au-delà, les zygomatiques ne résisteraient pas. Et puis, on ne peut quand même pas rester comme ça en apnée, saturé de rires , au point qu'on ne trouve plus le temps de reprendre son souffle. Quel spectacle, quel virtuosité mais aussi quelle poésie! La contrepèterie s'insinue partout, les mots font des tête-à-queue désopilants et vous, vous sortez du spectacle anéanti, ivre de rires!
       La séquence du chameau ou du dromadaire, je ne me souviens plus, est une anthologie du spectacle. Tout y est et le drôle est partout, comme le sable des dunes qu'on imagine parfaitement dans ce désert où ne règne plus que le rire.
       Bravo Mr. Dominique Gras. alias Arsène Folazur et continuez, pour le plaisir de tous, et avec nos excuses "de penser et donc....d'être bien embêté".

samedi 28 mai 2016

Michaël Hirsch

Au début, les questions fusent et au bout de leurs trajectoires sonores les réponses explosent de rires éclairant d'une lueur éphémère l'absurdité environnementale de ce qui peuple la vie des hommes. Et puis, la cadence s'accélère, l'intensité augmente, les rires se perdent dans la salle comme un écho lointain d'orage alors que d'autres rires éclatent. Le bruit est permanent, on écoute comme on regarde un feu d'artifice, émerveillé par la subtilité des propos , par l'intensité de leur évidence. Et voilà que le spectateur dans ce sursaut de clairvoyance sur son existence et d'hilarité collective, croit entendre l'âme de Devos bien cachée dans les replis du rideau et la verve de Lucchini qui prend naissance en fond de scène.
       Et puis, tout s'arrête et on se demande "POURQUOI"?